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Antennes de téléphonie mobile : valeur limite "pas plus stricte"

L’affirmation, souvent entendue de la part de l’industrie des télécommunications et de leurs soutiens, selon laquelle notre pays aurait des valeurs limites 10 fois plus strictes que l’étranger ne reflète pas la réalité. Par exemple le Liechtenstein a une législation identique à la Suisse [1] , avec toutefois le fait que pour ce pays les valeurs limites de l’installation des antennes sont définies dans la loi et pas dans l’ordonnance, permettant alors un référendum en cas de changement.

 

Pour le déploiement de la 5G, l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) a tenté, en vain, de faire remonter les valeurs limites dans chaque pays non aligné sur les valeurs de l’ICNIRP, ce qui éviterait, selon les instances internationales, que les résidents des pays avec des valeurs limites plus élevées ne s’interrogent en constatant que les pays voisins ont des valeurs limites plus basses. On ne peut que s’étonner de ce type de raisonnement, qui fait peu de cas de la santé de la population et tente même d’endormir les doutes légitimes.

[1] http://www.gesetze.li/konso/2008325000

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Stop5G_Annexe 2_Avril_2023_FR_Vignette.png

En France, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a publié le 25 juillet 2023 un avis (saisine n°2021-SA-0192) relatif aux lignes directrices visant à limiter l'exposition des personnes aux champs électromagnétiques (100kHz à 300GHz). Cette expertise fait suite à la publication, le 11 septembre, d’ un premier avis expertisant les valeurs limites qui s’appliquent actuellement en France, issues des travaux d’un organisme (ICNIRP) régulièrement et largement décrié par des scientifiques internationaux pour ses méthodes non scientifiques et ses conflits d’intérêt potentiels.

Sophie PELLETIER, présidente de PRIARTEM se félicite : « L’ANSES a l’expérience de la fabrique de Valeurs Toxicologiques de Référence et un cadre déontologique sérieux. Le résultat ne pourra qu’être plus protecteur vis-à-vis des expositions. En effet, l’ANSES prendra en compte le fait que nous sommes exposés en continu, contrairement aux valeurs réglementaires actuelles – recommandées par l’Europe – qui étendent improprement selon l’ANSES à des expositions vie entière les valeurs fabriquées pour des expositions de courte durée ». [LIRE LA SUITE]

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